Michel Saint-Louis, âgé de 80 ans, est décédé des suites d’une maladie, le vendredi 10 février 2012, en France, entouré de sa famille.
Il laisse dans le deuil son épouse, Marie-Françoise; ses filles: Virginie et Nathalie; ses petits-fils: Cédric, Elias et Nicolas; ses frères: René et Jacques; ses demi-soeurs: Ghislaine et Evelyne; plusieurs cousins, neveux et nièces, ainsi que de nombreux amis, collègues et étudiants.
Détenteur de doctorats d’État en droit international public (1960) et Es Science politique (1963) de l’Université de Paris I Sorbonne, il a été professeur à l’École nationale d’administration d’Alger, en Algérie, de 1964 à 1969. De 1971 à 1996, il a enseigné à l’Université de Moncton, où il a travaillé à la mise en place du Département de science politique dont il a été le premier directeur. Il a aussi occupé le poste de rédacteur en chef de La Revue de l’Université de Moncton pendant de nombreuses années. Il a été membre de la Société d’art oratoire et du Bureau de la Société canadienne de Science politique. En recherche, il s’est intéressé, entre autres sujets, à la place de l’Acadie et du Nouveau-Brunswick dans la Francophonie internationale, ainsi qu’à l’aide
bilatérale au développement et la coopération entre le Canada et Haïti, son pays d’origine. En octobre 2004, il a été élevé au rang de professeur émérite de l’Université de Moncton.
À sa retraite, il est retourné en Haïti afin d’aider son pays et ses compatriotes au meilleur de ses connaissances et de son expérience dans le domaine de l’enseignement supérieur et professionnel. Au ministère de l’Éducation nationale de la République d’Haïti, il a été rattaché à la Direction de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et a travaillé sur la constitution haïtienne. Plus tard, il a oeuvré à la création par l’État haïtien des universités publiques en région, et a été nommé, en janvier 2007, recteur de l’Université publique de l’Artibonite de Gonaïves, qu’il a gérée jusqu’en octobre 2011. Il rêvait d’une université ouverte sur la communauté qu’elle dessert et se proposait, par ce biais, de pénétrer les milieux défavorisés pour ouvrir des campagnes d’alphabétisation.
Aimé et respecté, il était le professeur, le mentor, l’ami et pour beaucoup un modèle fort d’engagement civique et social.
Ses obsèques auront lieu en Haïti, dans sa ville natale, les Gonaïves, et cet été, une cérémonie commémorative aura lieu en Acadie à des date et lieu encore à déterminer.
À sa mémoire, afin de poursuive son oeuvre et sa recherche du mieux-être de la population haïtienne ainsi qu’en souvenir de sa conviction en la priorité de l’enseignement comme moyen de sortie du sous-développement, ceux qui le souhaitent peuvent faire un don pour appuyer une école de 800 élèves située à l’Estere, en Artibonite, région d’Haïti d’où il était originaire, et gérée par les Soeurs Missionnaires du Christ-Roi. Ces dons peuvent être envoyés à Sr Dugas, Bureau des missions, Les Soeurs Missionnaires du Christ-Roi, 6365, rue Saint-Vallier, Montréal (Québec) H2S 2P6 (Obtention de reçu d’impôt pour tout don de plus de 30 $). Prière d’indiquer en bas du chèque «Haïti – École l’Estere» à la mémoire de Michel Saint-Louis.
La famille Saint-Louis remercie les amis qui, dans notre épreuve, nous ont offert soutien et réconfort. Nous nous excusons auprès de ceux que nous n’avons pas pu rejoindre et aviser de son état de santé, car celui-ci s’est détérioré très rapidement.


Résumé


Date de décès : 10 février, 2012

Salon funéraire : Families First

Région : Autre