C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès subit de Frederic J. Arsenault, époux bien-aimé pendant 45 ans de Teréz Rétfalvi, survenu au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, le jeudi 14 mars 2013, à l’âge de 69 ans. Il demeurait à Moncton. Né à Mont-Carmel, Île-du-Prince-Édouard le 10 juin 1943, il était le fils de feu Georges Arsenault et d’Edna Richard de Mont-Carmel.
Outre sa mère et son épouse, il laisse dans le deuil deux soeurs: Zita (Edmond Gallant) et Bernice (Louis Arsenault) de Mont-Carmel; trois belles-soeurs: Andréa Nelson (Philip) de Saint John, Maria Rétfalvi (Daniel Albert) de Cocagne, Auguszta Rétfalvi de Montréal, ainsi que deux beaux-frères: Stephen Rétfalvi (Lorraine) de Montréal et Laszlo Rétfalvi (Lisa) d’Ottawa. Il laisse également dans le deuil 18 neveux et nièces, ainsi que neuf petits-neveux et petites-nièces.
Pour son épouse, Teréz, les deux grandes qualités qui ont marqué la vie privée et professionnelle de Frederic ont été sa générosité et «un grand coeur à la bonne place».
Diplômé de l’Université Saint-Joseph (aujourd’hui l’Université de Moncton), de la University of Oxford à titre de boursier Rhodes avec un Master (en philosophie, sciences politiques et économie) et de l’École nationale d’administration de Paris, Frederic a mis ses grands talents au service des affaires publiques du Nouveau-Brunswick et du Canada ainsi qu’à titre de consultant indépendant.
En début de carrière, il a notamment été secrétaire de la Commission d’étude sur l’union des Provinces maritimes.
Sa loyauté, mais surtout sa discrétion et son effacement, sa capacité d’écoute et d’analyse, sa mémoire phénoménale, son réseau de contacts ainsi que sa grande connaissance de la vie politique du Nouveau-Brunswick ont fait de lui un conseiller et un stratège sage, apprécié et sollicité.
Homme de confiance de Richard Hatfield pour qui il sera le guide dans les affaires acadiennes et francophones, Frederic deviendra en 1970 chef de cabinet du premier ministre Hatfield. En 1974, à son retour d’études en France, Frederic deviendra un haut fonctionnaire à la Société d’aménagement régional, puis sous-ministre (Réforme gouvernementale et Approvision-nements et Services) à Fredericton. Le premier ministre en fera son mandataire pour mener à bien plusieurs dossiers sensibles et difficiles. Par la suite, Frederic occupera les fonctions de conseiller au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à Ottawa, puis on le retrouvera à l’APECA (Agence de promotion économique du Canada atlantique) et à Patrimoine canadien à Moncton.
Au cours des dernières années, Frederic a notamment œuvré à titre d’expert-conseil en développement économique régional et en nouvelles technologies de l’information et des communications (collectivités ingénieuses). Il a été en 2005-2006 le directeur général de la Commission sur la délimitation des circonscriptions électorales et la représentation du Nouveau-Brunswick, était membre du Comité de la ville de Moncton sur l’affichage commercial bilingue, vice-président de l’Association PC de Moncton-Ouest (Sue Stultz), membre du conseil de l’Institut de Memramcook et président de l’Association des familles Arsenault.
La famille recevra les condoléances au Centre funéraire Frenette, 88, rue Church, à Moncton (858-1900, www.salonfrenette.com), le mardi 26 mars, de 14h à 16h et de 19h à 21h seulement. Les funérailles seront célébrées en l’église Christ-Roi, 300, rue Dominion, à Moncton, le mercredi 27 mars, à 10h30.
À la mémoire de Frederic, un don au Fonds de bourses de l’Université de Moncton, à la Fondation des maladies du coeur, au Comité des fonds éducationnels de l’Île-du-Prince-Édouard ou à une oeuvre de bienfaisance au choix du donateur serait apprécié.
