C’est avec tristesse que la famille vous annonce le décès d’Yvon N. Ouellette, survenu paisiblement le 3 décembre 2025 à la Villa du Repos de Moncton, N.-B., à l’âge de 99 ans et 3 mois.
Il laisse dans le deuil sa fille, Gisèle (Jean Babineau); son fils, Normand (Anne Gagnon); ses petits-enfants: Émanuèle DiBonaventura (Gino), Simon (Annick Betancourt) et Samuel ainsi que ses arrière-petits-enfants: Domenico et Mila. Il laisse également dans le deuil sa belle-sœur, Joan Ouellette (Renaud) et de nombreux neveux et nièces.
Il fut précédé dans la tombe par son épouse, Violette (Vicky) Landry en 2021; par son fils, Benoit en 1996 ainsi que par ses 9 frères: Alphé, Robert, Paul, Aldéo, Renaud, Fernand, Guy, Chanel et Gilles.
Né le 8 août 1926 sur une ferme laitière à Verret au N.-B., Yvon était le fils de Samuel Ouellette et de Sophie Lacombe. Après avoir obtenu son diplôme scolaire de l’Edmundston High School en 1944, il obtint un baccalauréat en sciences en 1948 et un baccalauréat en éducation à l’Université Saint-Joseph de Memramcook en 1951. C’est à cette époque qu’il fit la rencontre de son épouse, Violette (Vicky) Landry.
En 1959 il fut choisi pour un voyage d’études en Angleterre organisé et payé par Lord Beaverbrook. Au fil des années, il poursuivit divers cours de perfectionnement à l’Université de Moncton, à l’Université du Nouveau-Brunswick ainsi qu’à l’Université Acadia de Wolfville en Nouvelle-Écosse.
Comme enseignant de sciences, il œuvra d’abord à Saint-François de Madawaska de 1951-53. Il fut ensuite directeur de la Composite High School de Richibouctou de 1953-59. Il retourna à l’enseignement à Sept-Îles, au Québec, de 1959 à 1964 et à l’école secondaire Vanier de Moncton au Nouveau-Brunswick de 1964-68. Il quitte l’enseignement pour devenir directeur général du district francophone 13 en 1968. En 1971, ce district inclura aussi les écoles francophones du district 15. Il demeura en poste jusqu’à sa retraite en 1985.
Yvon Ouellette était connu pour sa rectitude et son sens du devoir. Jusqu’à son dernier souffle, Yvon demeura fier d’avoir participé aux luttes du peuple acadien pour l’obtention du droit à la pleine gestion des écoles de langue française par et pour les francophones. Ayant représenté le comté de Kent au sein de la direction de la N.B. Teachers’ Association, il constatait le besoin des Acadiens de se doter de leur propre association porte-parole en éducation. Élu président de l’Association des instituteurs acadiens (l’AIA) de 1965 à 1967, il contribua à la faire reconnaître au même titre que la NBTA comme association professionnelle, autonome et indépendante. L’AIA devint l’Association des enseignants francophones du N.-B. (AEFNB) en 1970.
Intéressé par l’éducation postsecondaire, il siégea comme membre du conseil des gouverneurs de l’Université de Moncton de 1972 à 1976 et de 1980 à 1991. L’Université de Moncton le nomma «Ancien de l’année» en 1985 et lui remit aussi la Médaille d’honneur en 1992. En 1990, l’AEFNB lui décerna le Prix de mérite.
Au-delà du travail, des charges et des réunions, rien ne lui faisait plus plaisir que d’aller au petit chalet qu’il avait bâti sur le bord de la mer à Bas-Cap-Pelé, où toute la famille passait l’été. Il était adepte de natation et de marche. De plus, il aimait aller camper, pêcher, jardiner et jouer aux cartes. Il adorait les bons repas partagés avec les amis et la famille élargie.
Il était un lecteur infatigable. Il s’intéressait, entre autres, aux questions reliées au monde naturel, aux problèmes sociaux et politiques. Il prenait un plaisir évident aux maintes discussions animées qu’il avait avec amis et famille.
La famille tient à remercier le personnel de la Villa du Repos pour les bons soins prodigués.
Il y aura des visites le 19 décembre de 14h à 16h au salon funéraire le Passage, 625, chemin Mountain, Moncton, N.-B. Un service religieux suivra au même endroit.
Vous pouvez envoyer vos messages de condoléances en visitant le site internet de Passage: www.funerairepassagefuneral.ca. En souvenir d’Yvon, un don peut être fait à la Maison Nazareth, au centre Harvest House ou à un organisme de charité de votre choix.
